Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/98

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que d’après mes connoissances… Le mandarin, quoique né vertueux, ne trouvoit point, dans ce jeune prince, de quoi flatter son ambition… Courtisans et ministres, quel seroit votre crédit, si les rois ne vouloient exercer leur pouvoir que pour le bonheur du peuple, et d’une manière conforme à ses désirs ? Si cette méthode de gouverner n’a point l’éclat que le faste et la pompe répandent sur le trône, elle procure au souverain cette gloire, bien plus solide que donnent la vertu, la vérité, l’amour de la patrie, et ce doux tribut de reconnoissance qu’un bon roi doit être si jaloux de percevoir sur le cœur de son peuple. Ils continuoient leur