Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/112

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bloit être dans une admiration étonnante ; les sourds entendoient, les aveugles voyoient, et les estropiés marchoient sans bâton.

Almoladin demanda à l’auteur d’une si belle expérience quels étoient les moyens dont il usoit pour produire de tels miracles ; ajoutant qu’il étoit étranger, et qu’il seroit enchanté de s’instruire. Le professeur fut étonné de ces questions. On ne lui en avoit jamais fait de semblables. Il crut que, pour son intérêt et pour celui de tous les siens, il falloit intimider cet audacieux. À minuit, lui répondit le savant, dans la forêt qui est au pied de la colline, je ferai une expérience devant vous qui vous apprendra le