Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/121

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connoître à ces bonnes gens leur erreur, leur foiblesse et les dangers qu’ils avoient courus avec ces fourbes. Il leur apprit que ces expériences n’avoient rien d’étonnant, quand on connoissoit tous les secrets de la chymie ; que, pour les en convaincre, il alloit en faire autant ; il fit approcher tout le monde du fossé où étoient cachés les fourneaux. Il y trouva tous les matériaux, et il fit à l’instant élever un nuage qui cachoit tout le monde. Les esprits se rassurèrent et reconnurent leur ignorance, cependant Almoladin étoit curieux de savoir comment il avoit été reconnu par ces charlatans. Il s’approcha du faux Sylphe blessé, qui lui avoua ingé-