Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/136

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vouloir, par son honnêteté et sa douceur, rappeller cet homme grossier à son devoir, elle en reçut les attaques les plus désagréables et les plus humiliantes. Elle eut à peine la force de se débarrasser de cet audacieux, et de courir dans l’appartement du mandarin. Elle ouvre avec précipitation les rideaux de son lit pour se faire reconnoître, et lui demander secours et vengeance. Ô surprise cent fois plus cruelle que tout ce qui lui étoit arrivé jusque-là ! Le mandarin avoit dans ses bras une jeune personne, et parut peu touché de la démarche de la reine. Loin même de chercher à se justifier et à l’appaiser, il eut l’affreux courage de lui faire des remon-