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Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/182

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ces noms ne me sont point étrangers. N’est-ce pas un vieillard, avec sa fille et un petit enfant de trois ou quatre ans ? À ces mots, le roi embrasse le jeune homme, et lui dit à son tour qu’il lui devra son bonheur, son repos, s’il ne le trompe pas… Où sont-ils ? où pourrai-je les trouver ? leur asyle est-il éloigné d’ici ? — Je ne peux vous répondre à-peu-près de l’endroit : il y a quelques jours que nous vîmes débarquer dans notre petit port, un vieillard qui se nomme Palémon, et une jeune personne qui porte le nom de Palmire, et qu’il appelloit sa fille. Ils vouloient d’abord se fixer dans notre pays, mais la mer les effraya trop. Je crois, si je ne me