Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/209

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au port pour voir arriver cette nombreuse armée navale. Tout le monde crioit, en voyant débarquer le jeune Palémon : Vive l’amiral. On jettoit des lauriers de tous côtés sous ses pas. Le roi, alla lui-même au-devant de lui, le serra dans ses bras, et lui témoigna la plus vive reconnoissance, en lui disant : On assure que nous avons une parfaite ressemblance : je vous regarde aujourd’hui comme mon bras droit, comme mon frère, et comme le plus ferme appui de mon trône. Venez, que je vous présente à la reine et à la princesse. On le conduisit au temple, pour remercier les dieux de la victoire que les armes du roi de Siam avoit rem-