Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/251

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la surprise d’Almoladin, lorsque son nom frappa son oreille. C’étoit la voix de la princesse, fille du roi son fils. Ô mon aïeul, disoit-elle ! ô sage Almoladin, que ne revenez-vous dans vos états pour arrêter l’exécution de cet arrêt sanguinaire ; en vain j’ai demandé la grâce de ce héros recommandable à l’auteur de mes jours, à la nation ; et je n’ai plus qu’à mourir. Cette princesse éplorée tombe dans les bras d’Almoladin sans l’appercevoir. Ce roi philosophe, mais encore plus sensible et plus humain, ne put s’empêcher d’interroger la princesse, et de chercher à la calmer ; mais à l’instant que la princesse le considéroit, et qu’elle lui témoignoit