Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/50

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l’empereur de pénétrer chez elle. Almoladin lui-même ne savoit s’il devoit entrer chez son épouse, ou se retirer ; mais enfin, en homme ferme, il prit la résolution d’éclaircir ce mystère, et de découvrir la vérité. Il entra donc chez Idamée. Ô surprise terrible ! il vit, par ses propres yeux, que le mandarin n’en avoit pas agi avec son épouse comme il avoit autrefois agi avec la reine de Golconde, et que, loin de la rappeller à son devoir, l’infâme suborneur n’avoit respecté aucune bienséance. Il eut la constance de rester muet à cet affreux spectacle ; et il ne fut apperçu par la reine et le mandarin qu’au moment qu’il leur adressa ces paroles. — Je pensois,