Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/53

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ses nouvelles. Le crime de son épouse l’autorisoit à faire faire des perquisitions sur le sort de cette infortunée. Le mandarin, qui l’avoit accompagné dans ses voyages, s’étoit retiré de la cour à la mort du père d’Almoladin, et avoit obtenu pour retraite le gouvernement de la province qui venoit d’être si maltraitée.

On vit arriver l’empereur et son fils avec une joie inexprimable. Tous les habitans se jettoient à genoux devant eux. Ce bon monarque et le jeune prince les relevoient et les embrassoient tendrement. Ils comblèrent de leurs bienfaits toute cette province. Almoladin ordonna de rebâtir les maisons, et cette province oublia