Page:Gouraud d’Ablancourt - Madame la Duchesse d’Alençon intime, 1911.djvu/181

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

dame la Duchesse d’Alençon, d’être revêtue de la robe blanche des Dominicaines après sa mort, ce fut impossible d’obéir à cette suprême volonté. Elle avait un bras arraché, tout ce qui restait d’Elle était carbonisé, il fallut se contenter de recouvrir « Sœur Marie-Madeleine » de la sainte livrée avec laquelle Elle voulait descendre au tombeau. Le 7 Mai, au soir, le corps fut conduit à Saint Philippe du Roule où eut lieu l’absoute, puis on porta les restes de la martyre à la chapelle qu’Elle aimait tant, rue du Faubourg Saint Honoré. Le cercueil resta dans la crypte jusqu’au 14 et fut veillé jour et nuit par les sœurs tourières dominicaines de Neuilly, de Levallois-Perret, de la Présentation de la Sainte Vierge. Le jour il y avait en plus les membres de la Fraternité dont la Princesse faisait partie. Toute Sa Famille, uniquement soutenue par l’idée divine, venait prier désespérément auprès de Celle qui, jamais, sciemment, n’avait causé de peine à personne. Voici une copie de son testament retrouvé parmi ses papiers. Les pensées qu’il exprime sont tellement belles que l’indiscré¬