Et tu ne serais pas appelée parjure. Tu ne m’as rien promis à moi, rien, ni par les mots, ni par de l’écriture ; rien, je n’ai eu que tes baisers et tes étreintes, que tes lèvres collées à mes lèvres, que tes bras autour de mon cou, que tout le contact abandonné de tout toi ; — oh ! pas tout, eh bien ! j’ai eu ton désir et ta volonté, et ton âme.
M’aimais-tu pas, ces heures, ce jour ?
Je ne t’appellerai pas parjure, parce que je ne te perdrai pas.
Réalisons le possible, attendons ; ne te sacrifie pas, mais ne me sacrifie pas non plus.
Ai-je dit, écrit des choses qui te peinent ; efface, brûle ces pages où brutalement s’étale un matin d’observations.
Est-ce que ma passion te fait peur ? Pourquoi cesserais-tu de m’aimer ?
Dis que ce n’est pas vrai. Tu es à moi. Tu seras à moi. Moi seul puis t’aimer.