Page:Gourmont - Sixtine, 1923.djvu/305

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Quand tu manges le miel doré de mes mamelles
Quand ta bouche bourdonne ainsi qu’un vol d’abeilles
Et se pose et se tait sur mon ventre fleuri,
Ah ! je meurs, je m’en vais, je m’effuse en tes bras
Comme une source vive pleine de nymphéas,
Armoises, marjolaines, pourpiers, fleurs de ma vie !

Ensuite, Hubert rentra chez lui, vérifia quelques terminologies, se coucha.

Très accalmi, à la lueur d’une petite lampe, il lut la lettre de Sixtine.