Page:Gourmont - Une nuit au Luxembourg, 1906.djvu/176

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MOI

Je crois en vous.

Aussitôt, les choses reprirent leur aspect magique et je me retrouvai heureux. Je serrai doucement le bras d’Élise, elle me regarda avec tendresse.

Cependant les deux jeunes amies, qui marchaient devant nous, avaient découvert l’escalier du Musée. Nous les suivîmes. Elles examinaient en silence la nudité froide de toutes ces femmes de pierre, mais parfois je les entendais rire.

ÉLISE

Enfin, on voit vos femmes.