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BALZAC CHEZ LUI




PREMIÈRE PARTIE


Il ne faut rien revoir de ce qu’on a aimé. J’eus un jour la faiblesse de chercher témérairement à revoir les Jardies, où tant d’heures charmantes, ineffaçables, s’étaient écoulées pour moi sous le toit bâti par Balzac[1]. Je croyais que mes souvenirs avaient besoin de se retremper à leur source ; je me disais qu’ils exigeaient ce dernier pèlerinage dans l’intérêt de l’exactitude locale que tout lecteur biographique a le

  1. Voir Balzac en pantoufles.