Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 3, A. Lemerle, 1845.djvu/125

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

use d’ordinaire envers les domestiques. Ses premiers mots, en revenant à elle, furent ceux-ci :

— Ah ! mon Dieu ! j’ai un doute !… un doute horrible !… cette lettre de lord Glenmour me l’a donné… à qui le confier ?…

— J’avais commencé à vous peindre la fameuse Mousseline dans son intérieur luxueux, dit le chevalier De Profundis au marquis de Saint-Luc, lorsque vous m’avez interrompu fort à propos pour connaître l’histoire du major de Morghen. Maintenant il est temps, si vous y consentez, d’aller la retrouver et de vous la montrer conspirant avec le comte de Madoc, à qui elle doit en grande partie la magnificence de sa position, contre lady Glenmour et l’honneur de son mari.

Mousseline tenait depuis longtemps un bout du réseau où lady Glenmour allait être enveloppée, si une circonstance miraculeuse ne