Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 3, A. Lemerle, 1845.djvu/289

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impatience et à la mienne ; mais je ne suis pas un homme outragé seulement, je suis aussi un officier de marine au service d’un état puissant, qui a le droit de me demander compte de mes actions. Je vais prendre le temps rigoureusement nécessaire pour régler mes affaires et mettre lady Glenmour dans la tombe. Je ne vous demande que ce délai… »

Lady Glenmour est morte ! s’écria Madoc. Ah ! je suis trop vengé… Il reprit :

« Mais quelques heures après le convoi de lady Glenmour, je serai tout à vous. Veuillez donc vous trouver demain à onze heures précises du soir à la barrière d’Aulnay, avec l’arme dont il est convenu que nous nous servirons. J’aurai la pareille.

« Je serai seul, soyez seul.

« Lord Glenmour. »