Page:Grégoire de Nazianze - Éloge funèbre de Césaire, 1853.djvu/70

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souffrances. Je parle surtout à ces parents pour qui je rougirais, s’ils ne se montraient pas supérieurs par la patience comme ils le sont par toute autre vertu. Ils l’emportaient sur tous en tendresse pour leurs enfants, mais ils l’emportaient aussi en sagesse et en amour pour le Christ ; plus que tous ils ont médité et appris à leurs fils à méditer sur le passage de cette vie dans un autre monde, ou plutôt ils ont fait de leur vie entière une méditation de la mort. Que si la douleur obscurcit votre raison et rend vos yeux assez malades pour ne pas distinguer clairement le devoir, allons, recevez les consolations que le jeune homme adresse aux vieillards, le fils aux parents, celui qui devrait attendre les avis de personnes de cet âge à ceux qui en ont