Page:Grégoire de Nazianze - Homélie sur les Machabées, 1900.djvu/6

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’historien et philosophe juif Flavius Josèphe[1], qui est intitulé Des Machabées ou de l’empire de la raison (περὶ αὐτοϰράτορος λογισμοῦ).

L’Église rendait des honneurs aux frères Machabées, et leur consacrait tous les ans un jour de fête ; quelques fidèles cependant doutaient qu’on dût honorer dans les églises des martyrs qui n’avaient pas souffert pour la loi nouvelle. C’est pour dissiper ces doutes et lever ces scrupules que, le jour de la fête des Machabées, saint Grégoire monta en chaire et prononça l’homélie suivante, de laquelle on peut rapprocher deux homélies de saint Jean Chrysostome sur le même sujet.


I. Avant la venue du Christ sur la terre, il y eut chez le peuple de Dieu des hommes pleins de foi, de qui sa future parole était connue.

II. Ceux qui ont souffert le martyre avant l’arrivée du Sauveur ont le même droit que les martyrs nouveaux aux éloges de l’Église et au respect des fidèles.

III. Grandeur d’âme et fier courage d’Éléazar et des sept Machabées.

IV. Constance inébranlable de la mère, qui assiste sans faiblir, sans se troubler un seul moment, aux tortures de ses enfants ; elle souhaite avec ardeur, non pas qu’ils soient sauvés, mais qu’ils subissent jusqu’au bout le martyre.

V. Ferme réponse des frères Machabées aux menaces et aux promesses d’Antiochus.

VI. Suite du discours des frères Machabées.

VII. Exhortations que les martyrs s’adressent entre eux au moment de marcher au supplice.

VIII. Exhortations de la mère à ses enfants.

IX. Nobles paroles de la mère après la mort du dernier de ses sept fils.

X. Réflexions sur la gloire et sur les effets de ce martyre ; découragement d’Antiochus.

  1. Josèphe vivait du temps de Vespasien et de Titus, dont il fut l’ami ; il mourut sous le règne de Domitien.