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9-10. GUÉRISON D’UN PARALYTIQUE.

village et ceux qui le virent furent dans l’étonnement. Ils lui disaient : « Où as-tu été guéri ? » et : « Qui t’a guéri ? » L’enfant leur répondit : « Dieu a opéré un miracle envers moi » ; mais ils le pressèrent jusqu’à ce qu’il leur racontât comment il avait été guéri et qui l’avait guéri.

10. Ils coururent, hommes et femmes ensemble, à l’endroit où se trouvait le bienheureux. Ils trouvèrent le bienheureux Mar Aaron agenouillé en prières et ils lui demandèrent de les suivre, mais il ne le voulut pas. Ils le firent savoir à l’évêque de la ville et l’évêque descendit vers cet endroit accompagné de beaucoup de gens, mais ils ne trouvèrent pas le saint, car il avait quitté cette place. Comme ils remontaient, ils le trouvèrent dans une caverne et, quand il eut terminé l’office de None, ils lui dirent : « Notre maître, salut. » Il les reçut comme un père reçoit ses enfants chéris et il se réjouit avec eux. Ils lui dirent : « Veux-tu bien, seigneur, entrer dans la ville avec tes serviteurs ? et ils seront bénis par les saintes empreintes de tes pieds. » Il accepta ; ils le conduisirent et le firent entrer dans la ville.

11. Guérison d’un lépreux. Il y avait dans cette ville un homme nommé Manassé, qui avait un fils lépreux au point qu’on ne pouvait l’ap-