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Page:Grande Encyclopédie XXIX.djvu/920

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SEGNERI — SEGOIFIELLE

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(Panne, 1701, 2 vol. ; Venise, 1712-16, 4 vol. ; Milan, 185o-5">, 4 vol.). Récemment S. Giannini a ^publié de lui de curieuses lettres inédites (Florence, 1857). A. .1. Biml. : Hanalli. Iiita del P. Segneri. en tête des principales éditions du Quaresimale. — G. Massbi, Breoe ragguaglio delUi Vila del P. Svgnvri. en u-U- d<-s éditions des œuvres. — Tommaseo, Diztonarfo esletico, I. 330. — A. Biïlloni, Il seice)tto : Milan, lb9t). SEGNI. Ancienne tribu de la Gaule Belgique, entre les Eburons et les Trévires ; la localité de Sinei. près de Coudro7, paraît avoir conservé leur nom. SEGNI. Ville d’Italie, l’antique Siynia, située dans la prov. de Rome, cercle de Velletri, a 567 m. d’alt. ; elle s’étage en terrasses sur un contrefort des monts Lepini, dominant la vallée du Sacco, le long du cbem. de fer de Rome à Naples ; 6.000 hab. Evèché. Elle occupe le bas de la ville antique dont subsistent, l’enceinte cyclopéenne ., ■

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Porte de Sigma.

avec ses portes, un temple romain (église San Pietro) et une vaste citerne. Sigma occupait une position stratégique importante sur la route du Latium à laCampanie. Tarquin le Superbe la fonda, dit-on, en même temps que Circeri ; elle demeura colonie latine dépendant de Rome, assurant les communications avec les Herniques ses alliés, contre les Volsques. On vantait son vin pour ses qualités astringentes fort appreci-es des médecins ; ses poires et ses légumes qui approvisionnaient^ Rome impériale, son cimen I employé dans VOpus sïgninum pour les pavages en mosaïque et les réservoirs.

SEGNI. Com. du dép. de l’Ain, arr. et cant. de Gex ; 235 hab.

SEGNI (Bernardo), historien et traducteur italien, né à Florence vers 1500, mort à Florence le 13 avr. 1558. Après avoir commencé des études littéraires et juridiques à Padoue, il dut rentrer dans sa famille pour se livrer au commerce. En 1541, Cosme 1 er le choisit comme ambassadeur auprès de Ferdinand, roi des Romains. En 1542, il fut « consul » de l’Académie de la Cru»caet,en 1547, commissaire à Cortone. Sou œuvre principale {Storiafiorenlina ) est une histoire de Florence en 15 livres, de 1527 à 1554 (publiée seulement en 1723 ; réimpr. àLivourne en 1830). 11 écrivit, en outre, une Vie de son oncle Niccolô Capponi, et traduisit ÏOÊdïpe Roi de Sophocle et plusieurs ouvrages d’Aristote : Rhétorique, Poétique, l’ai ilique (Florence, 1549) ; Ethique (1550) ; Traité de l’âme (1583). A. J.

Bihl. : A. Gavalcanti, Préface à l’édition de tS30. SÉG0 (Pays de). Royaume du Soudan (V. Bambara). SEG0BRIGA. Nom de deux cités antiques d’Espagne, la capitale des Celtibères, que l’on croit située près de Puégo ; et une ville des Edetansauj. Séqorbe (V. ce mot). SEGOND (Paul-Ferdinand), chirurgien français contemporain, né à Paris le 8 mai 1851. Interne des hôpitaux de Paris en 1875, chirurgien des hôpitaux en 1883 et agrégé delà Faculté de Paris (1883), il est l’auteur de mémoires appréciés, parmi lesquels nous citerons : sur les Abcès cliauds de la prostate et le Phlegmon péri-prostatique (1880) ; Varicocèls, dans Nouveau dictionnaire de médecine et de chirurgie ; un grand nombre de mémoires et de communications faites aux divers congrès français de chirurgie, sur le Traitement chirurgical des kystes du foie (1888) ; les Résultats éloignés de Tablalion des annexes de l’utérus (1891) ; les Suppurations pelviennes (1893), et un travail très important sur Y Hgstérectomie vaginale dans l’ablation de certaines tumeurs et des annexes ( 1 894). D r A. Dureau. SEGONZAC. Ch.-l. de cant. du dép. de la Charente, arr. de Cognac ; 2.124 hab.

SEGONZAC. Com. du dép. de la Corrèze, arr. de Brive, cant. d’Aven ; 818 hab. Stat. du cbem. de fer d’Orléans. SEGONZAC. Com. du dép. de la Dordogne, arr. de Ribérac, cant. de Montagrier ; 182 hab. SÉGOR (Palestine) (V. Bêla).

SÉGORBE (lat. Segobriga). Ville d’Espagne, prov. et à 39 kil. O.-S.-O. de Castellon de la Plana (Valence), cheflieu de district, sur deux collines dont la base est baignée par le Palencia ; 8.095 hab. Evèché, moulins, huileries, tilatures de coton, fabriques d’eau-de-vie, de toiles à tamis, d’amidon, de papier ; scieries. Aux environs, beaux marbres noirs exploités déjà par les Romains. Ségorbe est divisée en deux parties : la vieille ville, sur les hauteurs, aux rues tortueuses que la population abandonne peu à peu pour descendre dans la ville moderne dont les rues larges et bordées de maisons élégantes s’étendent dans la plaine. On y remarque de nombreuses ruines de monuments romains : trois colonnes doriques, des débris d’un aqueduc considérable ; en outre, un ancien château et des restes de fortifications, une cathédrale avec de belles peintures. Les environs sont charmants, admirablement arrosés par des canaux tirés du Palencia et de l’abondante source appelée Fuente de la Esperanza ; on voit, à 4 kil., les sources minérales du Bano, et les établissements industriels de la Chartreuse du Val de Cristo. SEGOS. Com. du dép. du Gers, arr. de Mirande, cant. de Riscle ; 428 hab.

SEGOU-Sikoro. Ville du Soudan français, colonie du Sénégal, capitale du sultanat de Ségou ou empire d’Ahmadou, borde la rive droite du Niger, à près de 1 . 100 kil. à vol d’oiseau E. de Saint-Louis, 550 S.-O. de Tombouctou, à 250 m. d’alt. plus ou moius ; 10.000 hab.Segou« se compose, en réalité, de plusieurs villes distinctes qui se suivent au bord du fleuve surune longueur de 15 kil. », et qui sont, de l’amont à l’aval : Segou-Koro ou le Vieux Segou, Segou Bougou ou les Jardins de Segou, Segou Koura ou Nouveau Segou, Segou-Sikoro ou l’Enfant du Vieux-Segou, et le bourg des Somonos ou bateliers et pécheurs. En restreignant cette suite de « Segou » au seul Segou-Sikoro, l’ex-capitale du sultanat, cette ville longe le Niger pendant un peu moins de 2 kil. ; le fleuve, assez rétréci, va 750 m. de largeur et roule 1.500 in. c. par seconde en juillet, 7.500 au moins en septembre. « Segou-Sikoro, pleinement soudanaise en ce qui concerne les origines, les moeurs, les pratiques commerciales ou autres, est plutôt saharienne, maurétanienne, désertique par le style de ses maisons à terrasses qui s’appuient sur de larges piliers décorés d’arabesques et portant sur tout leur pourtour des consoles en argile. » Vue en 1795 par Mungo-Park, auquel on en interdit l’entrée, par Mage et Quintin en 1865, par Soleillet en 1878 ; visitée par les canonnières françaises à partir de 1887 ; prise par Archinard, le G avr. 1890, sur lesToucouleurs, métis peuls musulmans du sultan Ahmadou. 0. Reclus.

SÉGOUFIELLE.Com.duHép.duGers. arr. deLombez, cant. de L’Isle-Jourdaiu : 350 hab.