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ODE

AU COLONEL

DENFERT-ROCHEREAU




I


Quand avec Bourbaki, par la bise et la neige,
Nous foulâmes le sol de la Franche-Comté,
Ramenant tout à coup, sur notre long cortège,
L’espoir d’un beau triomphe et de la liberté,

Je dus partir un soir, avec ma compagnie,
Vers des monts escarpés naguères envahis,
Et, sur le blanc linceul d’une neige infinie,
Veiller fidèlement au salut du pays.