Page:Grandmougin - Ode au colonel Denfert-Rochereau, 1879.djvu/16

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

II


Devant une vertu si mâle et si hautaine,
Qui donc n’eût trouvé doux de lutter et souffrir ?
Tes canons, à la voix formidable et lointaine,
Attisant en nos cœurs le foyer de la haine,
À toute heure du jour parlaient de bien mourir !

Aussi, par un élan généreux animée,
Un matin, notre jeune armée
Partit vers toi, vaillante et rapide, à travers
Les forêts, les monts et les plaines