Page:Gregh - La Beauté de vivre.djvu/109

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MARINE




Sonore et blond, ainsi qu’une ruche au soleil,
Le port autour de nous riait au soir vermeil.
Des calfats amusaient, en se battant, la foule.
Mon navire roulait doucement à la houle,
Paisible sous les yeux du maître débarqué,
Et s’en venait parfois heurter le bord du quai,
Comme s’il eût gardé de son voyage immense
Un doux et long roulis qui toujours recommence.
C’était par un beau soir de juin ardent et las.