SIMPLIFICATIONS ORTHOGRAPHIQUES -AUTORISEES PJ^U L’A-CADÉMIE FRJ^>CCA.ISE EX 190ô. Le chapitre suivant est c.vliait textuellement d’un long rapport fait sur cette que^ftion à lAcadémie. II indique seulement les réformes quelle a jugé à propos d’adopter. L’Académie accepte, sans donner toujours ses raisons, puisqu’elle adojitc celles qu’en donne la commission chargée de préparer la simplification de l’orthographe et y renvoie , les réformes suivantes : ° Déjà (pour déjà). ° Chute (pour chute) , ]oite {pour joute) , otage (pour otage), modifi- cations que l’Académie a déjà fait entrer dans son dictionnaire ; et de plus assidûment (pour assidûment), dévoument (pour dévoûment ou dévouement), crucifiment {pour crucifiement ou cnicifîment). ° Ile (pour Ue), flûte (pour flûte), maitre (pour maître ,) naXiT^ (pour naître), traître (pour traître), croûte (pour cror</e), voûte (pour voûte), et aulres mots où l’accent circonflexe ne sert qu’à rappeler Vs éty- mologique. " Elle admet que l’on écrive ad libitum * ; confidentiel ou confi- denciel et les adjectifs analogues, c est-à-dire ceux dont le substantif est en ence ou en ance. » Elle accepte l’identification orthographique de différent et différend, de fond et fonds, de appâts et appas, en ce sens que l’on écrirait : « Un di/jére/it s’est élevé; un fond de leri^e; la retraite a pour vous des appâts. » Co Elle accepte qu’on écrive cuJ libitum : enmitoufler et emmitoufler, cnmener et emmener, enmailloter et emmailloter, et autres mots imalûgues où ïn, rencontrant m, e<l devenue m. To Elle accepte ognon pour oignon. ° Elle ne voit aucun inconvénient à ce que l’on écrive ad libitum : pied ou pie. Ad libilum, expression latine employée pour dire à volonté, i
