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PRÉFACE

Lorsque je publiai, il y a trois ans, un livre sur mon arrière-grand-père, le poète Roucher, je trouvai, dans ses papiers, toute une série de lettres et de documents qui se rapportaient à la première Société d’Auteuil.

À ce moment, j’étais déjà possesseur de la correspondance inédite de Ginguené et du journal intime de ce littérateur.

Depuis, les familles de Grouchy, Cabanis et de Condorcet m’ouvrirent généreusement leurs archives.

Enfin, quelques rencontres heureuses dans les bibliothèques publiques et dans une grande collection particulière, en s’ajoutant à ce que j’avais déjà, me donnèrent le désir d’écrire l’histoire de cette réunion charmante et sérieuse que présidèrent successivement Mme Helvétius, Cabanis et Tracy.

Le salon d’Auteuil s’est ouvert aux jours de l’Encyclopédie ; il a entendu les derniers échos du