Page:Guillot - Le dit des rues de Paris (1300), préface, notes et glossaire de Mareuse, 1875.djvu/106

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En la rue Renaut-le-Fèvre[1]
Maint, ou el vent & pois & fèves.
En la rue de Pute-y-Muce[2],
M’en entrai en la maiſon Luce
Qui maint en rue de Tyron[3],
Des dames ymes vous diron.
La rue de l’Eſcouffle[4] eſt près,

  1. De la rue de la Viez-Tiesseranderie au Vuiez-Cimetière Saint-Jehan.

    Antérieurement, c’était la ruelle par où l’on va au Cimetière-Saint-Jehan. Le nom que lui donne Guillot, et qu’elle a conservé jusqu’à sa disparition, lui venait d’un nommé Renault le Fevre, ou le fabricant, qui l’habitait.

  2. De la Grant-Rue-de-la-Porte-Baudeer à la rue du Roy-de Sézille.

    Cette rue paraît être la rue Cloche Perce, altération de rue Cloche-Percée, nom qui provenait d’une enseigne.

  3. De la Grant-Rue-de-la-Porte-Baudeer à la rue du Roi-de-Sézille.

    Elle doit son nom à l’abbé de Tiron, qui y possédait une maison.

  4. De la rue du Roy-de-Sézille à la rue des Rosiers.

    Anciennement de l’Escofle, elle devint successi-