Page:Guillot - Le dit des rues de Paris (1300), préface, notes et glossaire de Mareuse, 1875.djvu/109

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Qui moult eſtaient eſjoï ;
Puis truis la rue de Joy[1],
Et la rue Forgier-l’Anier[2].
Je ving en la Mortelerie[3],
Où a mainte tainturerie.
La rue Ermeline-Boiliaue[4]

    nom. Actuellement, on écrit rue des Nonnains-d’Hyères.

  1. De la rue Percié à la Grant-Rue-de-la-Porte-Baudeer.

    L’abbé de Jouy possédait un hôtel dans cette rue, qui conserve encore son nom.

  2. De la Saine à la Grant-Rue-de-la-Porte-Baudeer.

    C’est la rue Geoffroy-l’Asnier actuelle.

  3. De la rue du Figuier à la Grève.

    Antérieurement appelée de la Foulerie, par suite des nombreux foulons ou teinturiers qui y étaient établis, elle tira le nom de Mortellerie des Morteliers ou maçons qui y ont eu longtemps le bureau de leur corporation. On a donné d’autres étymologies à ce nom, mais celle que nous donnons, et qui est due à Jaillot, paraît la plus vraisemblable. En 1836, la rue a pris le nom de rue de l’Hôtel-de-Ville.

  4. De la rue Forgier l’Anier à la rue Saint-Jehan de Grève.

    Au quinzième siècle, elle fut fermée du côté de