Page:Guiraud - De la vaccine.djvu/37

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

quatre ou quarante-huit heures au plus, ne remplit pas toutes les conditions nécessaires.

Plaques. — Vint ensuite l’usage des plaques de verre, entre lesquelles on interposait la matière vaccinale ; cette méthode, pratiquée encore de nos jours, donne des résultats assez satisfaisants ; mais, comme il est très difficile de rencontrer des plaques qui s’adaptent assez exactement pour ne pas permettre l’introduction d’une certaine quantité d’air dans leur intervalle, on leur préfère les tubes.

Pour charger les plaques, on les pose alternativement sur un bouton largement ouvert, de manière que les points humectés se correspondent exactement après la superposition des plaques. On répète cette petite manœuvre deux ou trois fois, et lorsqu’on juge que la quantité de vaccin qu’elles retiennent est suffisante, on les applique l’une contre l’autre, après avoir donné cependant au vaccin le temps de prendre un peu de consistance, afin qu’il ne s’étale pas trop ; c’est l’affaire de deux ou trois minutes. Il est d’usage en France, de les luter soit avec de la cire blanche, soit avec de la cire à cacheter. En Angleterre, on se contente de rapprocher exactement les plaques et de les envelopper dans des feuilles d’étain. Lorsqu’on veut se servir du vaccin ainsi conservé, on détache, on sépare les plaques et on délaie le virus dans un peu d’eau.

Tubes. — Les tubes à vaccin sont des tubes capillaires renflés dans leur milieu et terminés par des extrémités extrêmement déliées.

Les plus fins, les plus capillaires sont sans contredit les