Page:Guyot - La Tyrannie Socialiste.djvu/76

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Si on calculait les salaires d’après les besoins, ce serait l’ouvrier le plus incapable qui devrait avoir le plus fort salaire.

Un malheureux est atteint de bronchite chronique ; il a besoin de salaires d’autant plus élevés qu’il est malade ; qu’il lui faudrait des aliments de premier choix, en abondance, des réconfortants de toutes sortes, la possibilité de gagner assez en quelques jours pour pouvoir se reposer ensuite. Où ce malheureux trouvera-t-il jamais non seulement des salaires plus élevés, mais des salaires aussi élevés qu’un ouvrier habile et en bonne santé ?

Le salaire sera toujours proportionné à la capacité productive de l’ouvrier et non à ses besoins.