Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/100

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Sonnez trompettes, sonnez fort et haut Dieu veuille que vous soyez entendu partout en Basse-Bretagne Les tromprtles sonnent et le peuple accourt de tous côtés.-Quand tous’sont rangés, les trompettes cessent de sonner et le héraut au milieu du théâtre dit à haute voix : SIXIEME SCENE A Le Héraul, les trompettes, le peuple V Le Iléraut De la part du Roi du Pays de Bretagne, appelé Arthur le Grand Vous etes tous dans cette salle, Seigneeurs, assemblés Pour entendre une nouvelle a notre pays utile, . Ecoutez avec respect notre Roi puissant Et quand il vous aura parle Faites tout. comme toujours, selon son ordre, Il-ne cherche, vous le savez tous, que le bien de la Bretagne Vive Arthur le Grand ! Le peuple Oui, oui, qu’il vive longtemps I Le l’Ié’l’f\lIt K Vive longtemps le Roi ! Bien ! Et notre Reine ! Nous serions coupables, n’est-ce-pas, de l’oubl1er, Elle si bonne envers tous, si aimée en ce pays W · Par riche et pauvre". ? Le peuple Que vive Trephine ! [ Les trompettes sonnent. Tous se taisent et restent tête-nue, Arthur ’ couronné et son sceptre à la main, vient, deux chevaliers et son porte-fanion devant lui, et monte sur son trône, calme et haute sa tête. Il sïtsseoit un instant, et tous faisant silence, il se lève et dit : SEPTIEME SCENE Apllzursur son trône. Le lzewlut, les hsompelles. Le p00·le-fcmîon, les cleuoe gelwles cl cheval, le Peuple Aréthur. Merci, mes bonnes gens ! Tout à l’heure j’entendais Vos VOIX unies crier ainsi :