Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/116

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95 q Arthur · V-, Dans la mienne, Kervoura Mettez votre main maintenant, et restez homme de parole I, · Kervoura Ayez espoir en moi, 1’Il©ll frère, et soyez sans souci". (Ils se serrent la main) Tréphine (affligee et pleurant) Au revoir encore, Arthur t Je prierai Dieu De vous donner sans retard un heureux retour en Bretagne ! (Arthur s’en va), , A ONZIEME SCENE Kereomra, Treplzme A 1 ’ ’rvèphane q Quelle douleur épouvantable, to mon n-ei-e Kervoura ! Tu resteras avec moi toujours du moins, Pour me consoler un peu et me donner du courage Pour attendre le bon retour de mon époux, mon ami ? A, Iiervoura q Pres de toi, ma soeur, je resterai, je le dis encore. ’ Plus heureuse chose avec moi n’arriva Jamais I Je n’ai personne que toi ! ll m’est un devoir, ma soeur, Puisque tu es mon derr ier trésor sur la terre De te bien défendre, de t’anner ne plus en plus Et d’éloigner de toi toute peine et toute tristesse !... Tréphine Tu es bon aussi, aussi bon que mon époux ! Kervoura, faisant le renard Dieu veuille que je lui ressemble, ma sœur aimée X Arthur est un homme, Je crois, sans son pareil ! On aurait beau chercher partout sur la terre (Qu ne trouverait) homme s1 droit de cœur et si charitable Sl Juste, si courageux et si bon, Que tout homme devrait le connaître, l’aimer ! W A Tréphîne Avec quel grand bonheur je t’entends Louer mon époux, o Kervoura, mon cher frère ! A