Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/138

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La pitié, le pardon ! Mais sans tarder elle tourne, . Vers l’homme féroce des yeux courroucés Et elle lui montre du doigt, a l’horizon, Un beau chevalier.. ! (Test la son enfant !, V Le chevalier s’approche de moi et dit s D’une voix étonnante : « Ou est ta sœur ? p ’ Ou est aussi son petit enfant ? a · Réponds, homme maudit ! (lent mille et cent mille peines Tant que vivra notre Créateur béni Ne seront pas assez pour payer ton crime ! Malédiction, cent mille malédictions, malédiction encore Kervoura ! Ta sœur est au ciel ! Tréphine est une Sainte ! >> C’est ainsi que je vis, ou que je meurs chaque jour...’ Voila tous mes jours, et mes nuits aussi ! p La langue de l’homme est sans force et impuissante Pour décrire de telles choses !, ’ Mourir serait mon désir ! La mort même Fuit quand elle entend ma voix, et me laisse dans ma peine Quelle épouvantable destinée est, hélas, la mienne ! Et comment, comment pouvoir la repousser ? Montagnes, sur ma téte, tombez au moins ! Ouvre tes vagues. toi, grande mer pour m’avaler ! Bien ! Toujours rien ! Et je vis toujours ! Mourir serait mon désir, et mourir je ne puis ! ll tombe sur une chaise, la sueur mouille ses joues, et il reste un instant assis comme évanoui ; bientôt il se lève, et une fureur rouge en lui)

Bien. bien ! Marchons donc et allons jusqu’au bout, Misérable Kervoura, ai la suite de notre destinée l. Puisque je suis maudit des la terre, Malheur ai toi, Arthur le Grand, et malheur Tréphîne ma sœur ! ’ Malheur aussi a l’enfant qui doit venir au monde ! Malheur, mille fois malheur, de la part de Kervoura « le damné ! » T Mais qui donc vient la

CINQUIEME SCENE

Ke7·vow-ot et Gcw-O77a£

Gar-Orjal en arrivant sur la scène dit : J’ai cherché, Seigneur, y

En obéissant ponctuellement a vos ordres, . Une jeune nourrice. saine, forte et capable, De nourrir convenablement le fils du Roi., V, J’en ai trouvé une qui vous plaira, je crois, . ’ Mais dure a été l’aft’aire ! Le pauvresse, terrifiée-