Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/142

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f2î Sur le point d’eti-e mère, et que doit son enfant Au bout de trois jours ou ai peu pres, naître, . Vous avez entendu surce point Mes ordres sévèresu. Voici I Cet enfant, La Reine, ma soeur, ne doit pas le voir, Vous le prendrez des sa naissance Et Venverroz en cachette, au lieu par moi indiqué". La Nouvvice, tremblante de peur ° Jamaisje ne ferai un semblable crime ! Arracher un enfant, une faible créature A sa mère, Seigneur ! O Dieu, mon Createur ! Non, non y Je ne le ferai pas ! Kcvvoura (dur et sévère) Oujobeir ou mourir Came vous regarde nullement ! D’a1lleurs, l’ei1fant Je ne veux point lui faire de mal., Vous le nourrirez bien et quand il faudra payer, l\/I, EWolI’obei en bonne façon Sera, nourrice, sans nul doute, a votre avantage, Kervoura n’est pas un prince pointilleux et pauvre.. Peu de cas il fait de l’argent, de l’or J-Et qui le sert bien, trouve dédommagement toujours.. Faites votre choix, nourrice ! La Nouvrice a Cherchez une autre, je vous prie ! Je ne puis, cher Seigneur, obéir vos ordres Sans attirer sur moi la colère du Maitre des Cieux ! Kervoura, se lève, affole Gar-orjal, cours aussitôt chez cette femme Et apporte sans tarder so-n enfant ici ! Puisqu’elle ne veut pas obéir de bon coeur Nous chercherons bientôt un moyen meilleur Pour la faire plier, et mettre en sa tête Que rien ne vaut de combattre mon commandement ! ’ La NOUPI’iCG Mon enfant ? Pourquoi le faites-vous chercher, Seigneur ? K(5l’V0\ll’2\, C©Lll’©ll(JÉ Pour le tuer devant toi, le couper en morceaux, Et le donner ensuite aux chiens et aux cochons, en pâture ! Cela me fera plaisir de voir ce petit jeu ! ’ La N0111·1~icc, agenouillée Pitie de moi, Seigneur ! Jfetais affollee, Et je ne savais pas, je pense, ce queje disais !