Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/150

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i29 Oui, pourvu que jamais elle ne retourne à Lanmeur t (Il reste un moment songeur) Oh ! Elle ne retournera pas., ça ne me tourmente guère ! (An fond du théâtre) Gar—©rj al, Gar—©rjal ! (Gar-Orjal arrive) Gar-Ovjal Je vous salue, Seigneur ! KEl’\’olll’& Expediez deu-x hommes sur courir les routes D’ici ai Carhaix, et quand ils auront trouve Azilis, femme de chambre de ma soeur, que fai envoyée Cherher un remède oublie au château, Dis »leur de tuer sans bruit la demoiselle Etd’e11S6Vellr son corps dans uiie lande déserte, De façon à ce qu’on n’en parle plus au pays, Va, et reviens vite, et viens avec Roll et Flamm A ces deux gaillards, je veux parler un peu ! E (Gar-Orjal s’en va et retourne aussitôt avec Roll et Flamrn.) NEUVIEME SCENE Ir’eo-roum, Gm·—0 »7al, Roll et Fmmm. Kevvouùa Approchez, gaillards, et ouvrez bien ’ Vos oreilles pour In’ee©uter... Sera1t-oe votre bon gré De faire quand je vous le dirai une promenade en mer, Une promenade qui vous donnera argent, or et honneur Flzunm Excusez, Seigneur l Sur mer je n’ai été, Qu’une seule fois depuis que Je surs ne ! Oui, Oui : je m’e 1 souviens ?. J’eta1s tout petit encore Et j’yai été si malade que ]’î1l garde haine Aux vagues salees E Ecoutez cependant Je ferai, sur votre demande, cette petite promenade, Si le vieux Roll vient aussi l (Test xnon pilotte, Et oui je vous dirai sans detour après lui ! Kevvouva As-tu entendu, vieux Roll ? 9