Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/160

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’ 139 p De l’Angleterre, de l’Irlande et de la Bretagne. A gagner ensemble ! Pauvre demoiselle l p W Kervoura t Tu seras paye, mon homme, et bien paye 2 Mais dis-moi d’abord, tandis que j’y pense, -Du corps de la soubrette, qu’avez-vous fait, Ton compagnon et toi ’ ? Ou est—1l enterre ? Jean Gucnîlle Nous cherolifiines tous deux, moi et mon compagnon, Un lieu sauvage et detourne, comme c’etait votre désir, Au milieu d’une vaste lande, et le pauvre corps, avec dégout, Nous l’avons enseveli, Seigneur, au pied du tronc creux d’un chene, Ou nul ne pourra le retrouver, je crois La il fera en paix son dernier sommeil !, Kevvoura Bien, bien l Toute chose est faite selon mes ordres Et il faut maintenant que je paye vos services.. (Il tire une bourse de sapoche) ’ Prends cette bourse, mon homme ! Trois cents pièces d’or Y ont été déposées par moi... (p Jean Guenille (avec horreur et mépris s, . Nous ne sommes que deux mendiants Mon ami et moi, deux chercheurs de pam, Mais pour notre crime nous ne prendrons rien ! Veuille notre Createur, en voyant notre douleur. Prendre pilie de nous, et nous donner sur terre Assez de force et de cœur pour racheter notre meurtre Pour faire pénitence, et nous éloigner toujours De gens semblables a vous !... Cl’rœ’¤s troublé et doucement) Et vous prince Kervoura Faites attention I Dieu se rappelle de tout Et son tour vient, tot ou tard ! ° Je crains que vous n’ayez, sous peu grande douleur ? p, (Jean Guenille s’en va) ¤0Uux|ÈME SCÈNE J Ãv€7’2}0’bH’C(, Gm·—OriaI ’V 4 ’ J Kevvoura ’ V Que le diable emporte ce vieux fou ! ~ ·. C’lus lentement)