Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/184

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Ne te préservèrent d’une sentence, Qui ne faverisa Jamais pareille méchanceté I. Kervotxra v

p Ce que j’ai dit n’est que trep vrai, hélas ! Q Et ne creyez-veus pas que ce seit peur mei un teurmeit De venir ici, devant veus, peur être Vaccusateur De vetre épouse, de la Reine de Bretagne, de’Frephine ma chere Mais Dieu neus dit : cherchez la vérité ! p [sœur ? Je ne fais (]Ll’O]’)Éll’ai ce ceminandement l, Arthur, accable

Tréphine, une épeuse que j’ai tant chérie, -A qui j’ai denné teus les benheurs, Et peur qui j’ai sacrifié bien des cheses ! s Trephine, un ange vivant, elte, agir ainsi ? Tu es feu, Kerveura. Je le jure sur men épée D1s-le mei vite, men frère, cela n’est pas vrai ! Kevveuva

Dieu veuille que mes pareles fussent fausses, Rei de Bretagne ? Mais helas, elles ne le sent pas, et j’entends dans ma peitrine, Men ceeur battre d’her1·eur et d’épouvante Quand je pense être le frère d’une femme si effrentée l. Ma seeur a faire le mal trouve sen plaisir Et e’était un grand mal que d’éteutî’er sen enfant Mais ce n’etait pas assez peur elle, men pauvre frère, J Elle a jure de plus, peur argent et er, J De veus tendre des pièges et de veus faire assassiner Par un ami a elle, quand veus y penserez le meins l ’ Quand une femme veut être criminelle Elle ne reste pas a meitie chemin dans la perfidie, . ’-Artluw ’

Ce que veus dites n’est nullement vraisemblable ’ Me tuer mei, bien, mais tuer sen enfant, Créature inneeente, nouvellement venue au mande} ’ Peur quel metif, men frère ? Parlez franc Je veus prie ! K(£1’Volll’&\

Tréphiue, reine de Bretagne, depuis sen mariage N’a jamais eu peur veus que haine.., J Et quand elle veus témoignait la plus grande amitié La leuve ressayait que veus tremper davantage. Oh, ma seeur, je veus le jure, n’est pas semblable Aux autres femmes., Je ne ereis pas même Q Qu’en treuve, au mende, cent eemme elle...,