Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/212

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i9l A V Le Grand Juge ’ C’est étrange, cela li Dites-nous je vous prie, Le cadavre de l’entant, ou est-il enterré Kervoura ’ Je ne sais, helas à Tout auprès de Carhaix, \ L s ill r ’ *’s· e—’a · Je crew ; J’avrn* don ie o dre à la ag lemme D’aller l’enseveli1r auprès de ce clnîitea u Et de revenir aussitôt à Rennes Sa mission s’était bien accomplie Et elle revenait seule, en hâte, Lorsque, a1— ; e entendu, en traversant un bois profond, Elle fut prise et assassinée par une troupe de voleurs, Voila pourquoi je ne puis dire sans craindre de me tromper Ou le cadavre est enseveli Le Grand Juge Aucun homme intelligent ne croira cela I ’ » Arthur à Kervoura à Vous vous moquez de nous, je le jure sur men glaive Prenez garde, Kervoura, et une fois pour toutes Redites ici en bonne facon : Mon enfant, est »il mort des sa naissance, g Suivant mon épouse, ou a-t-ii été étranglé par elle ’ ? 4 Kervoura · » Il a été étranglé, je le jure, par sa mère Tréphine, Tréphînc Tu mens l Dieu t’entends, Kervoura ! Prends garde, car son bras est long et lourds. ! Déments tes paroles imprudentes, mon cher frère... !, , Kervourax Je ne me dedis en rien à D’ailleurs mes témoins Confirmeront, je pense, sans tarder mes paroles I ’ Arthur Appelez ces témoins, sîil vous plaît, Juge ! Et vous, Madame, les vôtres...’ ? Trèphine, ’ Je n’ai cher époux Nul autre témoin que ma conscience., Elle sufiit ! En Dieu est tout mon espoir