Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/56

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Sans Qllyll s’en apercoive’ !.. Moi, dame, cher Seigneur, (Regardez 11101 un peu, s1c’est votre bonte t) Croyezvous que je sois capable de faire un tel tour il Iiervouva E

D’ou diable 2 ’

Roll aux Farces.

O Dieu, quel superbe pays ! !

Regardez la-bas, Seigneur ! Quels beaux prés verts Ici des champs de blé et plus loin la grande iner ! · La-bas des landes de bruyères, ailleurs des pâturages, -A Partout la paix, partout le chant des petits oiseaux Regardez, Seigneur, regardez ! Dieu, sur la terre Ne crea pendant ai notre Bretagne, de tout cœur je le dis à Q (liervoura regarde attentivement de gauche, de droite, derrière et devant, en suivant le doigt de la main droite Cle Roll aux Farces. Pendant ce temps, celui-ci s’approehepetit ix petit et, quand Kervoura 1 y pense le moins, lui soiitirela boiirse de la poche,) Q Kevvoura (qui ne sait rien)

Vrai tu dis, mon homme ! En ce pays on ne voit Que choses agréables, choses sans pareilles et choses belles ! Nul cas, par exemple, je ne fais de ces choses, D’autres choses, j’ai beaucoup plus de soucis pour elles. Roll atixlldavces «,

Vous soucieux ? Avec quoi ?... Le matin, quand vous vous levez Tot ou tard, autour de vous, vous trouvez Serviteurs, servantes, jeunes, respectueux et beaux Bien conditionnés pour faire tout selon votre désir...·, Argent vous avez, et or. plein vos pochesx. A A vous la nourriture alléchante, les meilleures boissons ! Quand est froid le temps, vous pouvez près du feu Vous chauffer, sans souci et sans peine... Quand est trop chaud le soleil, sous les arbres élevés Vous trouvez un air frais, dans les bois de Basse »Bretagne, Et encore vous vous plaignez.

Kevvoura

C’est vrai, je suis déraisonnable !