Aller au contenu

Page:HM BrackenridgeHist. guerre USA angleterre V1,1820.djvu/158

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

parlé, faire de semblables préparatifs sur le lac Érié Pour prouver toute la célérité qu’on apporta dans ces divers armements, il suffit de dire que, dès le 6 novembre, le commodore Chauncey fut en état de se présenter à l’ennemi. Sachant que tous les bâtiments de celui-ci avaient fait voile pour porter du secours au fort George, il résolut d’aller les attendre à Falseduke, pour les attaquer lorsqu’ils seraient sur leur retour. La petite flottille, formée en si peu de temps par le commodore, se composait de l’Onéida de seize canons, monté par le commodore en personne ; du gouverneur Tompkins de six canons, capitaine Brown ; du Growler de cinq canons, capitaine Elliot ; du Pert de deux canons, capitaine Arundel ; et enfin de la Julia, capitaine Trant, qui n’avait qu’un seul canon. Ces six bâtiments ne portaient en tout que 50 canons, tandis que la flottille anglaise, qui avait remonté les lacs, se composait du Royal George, de vingt-six canons ; du comte Moira et du prince Régent, chacun de dix-huit canons ; du duc de Glocester et du Tarento, chacun de quatorze canons, enfin du gouverneur Simcoe, de douze canons, en tout cent deux canons.

Le 8 novembre, notre flottille rencontra le