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Page:HM BrackenridgeHist. guerre USA angleterre V1,1820.djvu/36

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gouvernement, partie souffrante, se déclara satisfait de la nouvelle marche qu’il adoptait. Il n’en fut pas de même du côté de l’Angleterre  ; vainement avait-elle promis de rapporter ses ordres du conseil si la France en faisait autant de ses décrets, elle refusa de croire à la déclaration officielle d’un ministre français qui annonçait les nouvelles résolutions de son gouvernement  ; et faute, dit-elle, de preuves suffisantes que la France fût disposée à nous Lien traiter, elle laissa en vigueur toutes les mesures désastreuses qu’elle avait prises contre nous.

Pendant toutes ces discussions, nous avions éprouvé des pertes immenses en Europe, qui, jointes à toutes les déprédations exercées journellement sur nos côtes par les croiseurs anglais, avaient excité une grande fermentation dans tous les esprits. On convenait généralement que nous avions d’amples sujets de guerre contre les deux puissances belligérantes  ; mais les uns prétendaient que notre administration penchait trop du côté de la France, et ne montrait aucune disposition conciliatrice envers l’Angleterre  ; tandis que les autres soutenaient, au contraire, que la seule chose qui