Page:Haag - Le Livre d’un inconnu, 1879.djvu/21

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Que dans la haie en fleur le ver luisant s’allume,
Et qu’au grillon caché dans l’herbe, haute forêt,
Réponde, cri lointain qui se perd dans la brume,
La grenouille tapie au fond de son marais.

Viens, Nuit, viens ; du soleil la Terre enfin lassée
Fuit les ardents baisers d’un amant trop puissant ;
Que la paix de tes sombres urnes soit versée,
Bienfaisante rosée, en son sein languissant.