Page:Haag - Le Livre d’un inconnu, 1879.djvu/34

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Mes lèvres ont la soif ardente de tes lèvres :
Ah ! donne-moi ces doux baisers dont tu me sèvres,
Laisse-moi t’enlacer la taille, te sentir
Mon bien, et dans tes bras mourant m’anéantir !