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XIX


Dieu, toi qui fais la nuit d’été, calme et sereine,
Où la lune, au milieu du ciel comme une reine,
Promène ses ennuis et ses pâles langueurs
Parmi l’or apaisé des planètes ses sœurs ;
Toi qui fais la fraîcheur des lilas et des roses,
Le sommeil de l’enfant aux lèvres demi-closes,