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avancée, on a toujours le soin de maintenir la propreté des parties salies par l’écoulement vaginal ; en outre, on fait de fréquentes lotions avec des infusions aromatiques additionnées d’astringents végétaux ou minéraux. Ces liquides doivent aussi être injectés dans le vagin. Si les œdèmes persistent, ils doivent être scarifiés ; ou s’il survient des indurations, on doit les combattre par l’application de fondants, tels que la pommade mercurielle, l’iodure de potassium, l’onguent de Lebas, etc.

Ce traitement local doit être dirigé de la même manière chez l’étalon. La sécrétion sébacée du prépuce doit soigneusement être enlevée par des lavages tièdes et des injections.

La castration des mâles est aussi, je crois, un bon moyen à opposer à la marche de la maladie. Cette opération détermine une suppuration consécutive, et par ce fait, elle produit une puissante dérivation qui peut arrêter l’invasion des accidents généraux. Rodloff n’a eu qu’à se louer de ce traitement chirurgical. Il en a été de même de M. Piet, qui a pratiqué avec succès l’opération sur trois étalons.

Pour terminer ce qui a trait au traitement, j’indiquerai les moyens qui ont le mieux réussi dans l’arrondissement de Dax.


Femelles. Au début, si les malades étaient dans un bon état d’embonpoint, et si l’engorgement des lèvres de la vulve existait, on prescrivait l’application des sangsues autour de la vulve, suivie d’injections émollientes dans le vagin. Ces injections étaient répétées plusieurs fois dans la journée. En outre, des frictions irritantes étaient pratiquées sur les reins, et, enfin, une nourriture abondante et substantielle mise en usage.

Soit que ces moyens fussent insuffisants, soit que