Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/130

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J’eus toutes les peines du monde à l’empêcher d’exécuter son projet. Il y renonça cependant, en me déclarant que si je cessais de manger, et si je commençais à maigrir, on me tuerait avant l’époque déterminée. Dieu sait combien de fois je l’ai supplié du fond du cœur de me faire mourir, si c’était sa divine volonté, avant que les sauvages me massacrassent cruellement.