Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/302

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bonne heure. Si leurs prisonniers sont grièvement blessés, ils les achèvent et ils emportent leur chair après l’avoir fait rôtir. Quant aux autres, ils les emmènent vivants, et les tuent ensuite dans leurs villages. Ils poussent de grands cris en attaquant, frappent la terre du pied, et font retentir des espèces de trompes faites avec des calebasses. Ils portent autour du corps une corde pour attacher leurs prisonniers ; et se mettent des plumes rouges pour se distinguer de l’ennemi. Ils tirent leurs flèches avec beaucoup d’adresse, et en lancent d’enflammées sur les cabanes de leurs ennemis pour y mettre le feu. Ils connaissent quelques plantes, avec lesquelles ils pansent leurs blessures.