Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/311

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’honneur. Il reste jusqu’à la fin du jour dans un hamac, et on lui donne un petit arc avec des flèches pour passer le temps. Ils font cela afin que la force du coup qu’il a donné ne lui rende pas la main incertaine. J’ai vu toutes ces cérémonies, et j’y ai assisté.

Ces sauvages ne savent compter que jusqu’à cinq. Quand ils veulent exprimer un nombre plus élevé, ils montrent les doigts des pieds et des mains ; et si le nombre est très-grand, ils montrent quatre ou cinq personnes, voulant dire qu’il faudrait compter leurs doigts.