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s’imprimaient dans les diverses provinces, de notifier à ses confrères les défenses ministérielles qui proscrivaient l’ouvrage de Necker sur les finances.

C’était, comme on le voit, un personnage que le rédacteur des Affiches, et cette petite feuille avait de grands priviléges. « Le service du roi, mandait Aubert au lieutenant de police, le 22 septembre 1787, je ne sais à quel propos, m’a été expressément recommandé, parce que Sa Majesté a témoigné plusieurs fois l’envie d’avoir les Affiches de très-bonne heure, surtout le lendemain d’une pièce nouvelle. »


Ajoutons, pour terminer ce chapitre, qu’en même temps que les Petites Affiches, d’autres organes avaient été créés dans l’intérêt du commerce et de l’indnstrie ; nous citerons :

Gazette du Commerce, de l’Agriculture et des Finances, 1763-1768, 21 vol. in-4o. — Cette gazette se proposait de mettre successivement sous les yeux du lecteur le tableau mobile de l’ancien et du nouveau monde. « Chaque négociant, en considérant les différentes parties de ce tableau, sera en état de faire ses combinaisons, d’apercevoir les nouvelles opérations auxquelles il lui sera permis de se livrer, de découvrir les nouvelles contrées où il pourra se créer utilement de nouveaux rapports, et il sentira sans cesse, par les exemples, la nécessité de s’appli-