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utiles sur nos mœurs, nos usages, nos établissements publics. Nous faisons sans scrupule, ajoutent-ils, l’éloge de cette partie de l’Abrégé du Journal de Paris, parce qu’elle est moins l’ouvrage des rédacteurs du journal que du public même. On sait que beaucoup de gens de lettres célèbres, et de gens du monde distingués par leur esprit et leur goût, ont concouru par ces fruits de leur loisir à répandre de la variété et de l’intérêt sur un ouvrage périodique qui comporte tous les tons et embrasse tous les objets. »

L’éloge historique des morts célèbres dans les différentes classes de la société forme le 10e chapitre, sous le titre de Nécrologie.

Le 11e chapitre, consacré aux Spectacles, contient le précis des pièces nouvelles données sur les trois grands théâtres de la capitale, des jugements impartiaux sur leur mérite et leur succès, ainsi que sur les débuts des différents sujets qui y ont été reçus, les anecdotes et les règlements, relatifs à ces spectacles. — Enfin, le 12e et dernier chapitre, en donnant l’annonce du Concert spirituel[1], fait connaître les morceaux de musique les plus intéressants qui y ont été exécutés, les musiciens, les cantatrices et les virtuoses qui y ont fait connaître leurs talents.

  1. Concert établi en 1725 au château des Tuileries, par privilége accordé à François Philidor, à la condition qu’il dépendrait toujours de l’Opéra et lui paierait 6,000 livres par an.