Page:Hatin - Histoire politique et littéraire de la presse en France, tome 2.djvu/83

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

doute, car il n’eût pas complètement disparu, comme le mince opuscule, qui, distribué en feuille volante, s’est facilement égaré ou anéanti en venant jusqu’à nous. »

À la suite de l’Inventaire se lit cet


Advertissement au lecteur.

Encore que le seul mot d’addresse, dont ce Bureau prend son nom, comme il donne l’effet, fût par avanture suffizant pour oster la créance qu’il doive entreprendre sur la charge et profession d’autruy, et que desja nous en ayons touché quelque chose, neantmoins pour ce qu’une si louable institution que ceste cy, pour estre profitable à tout le monde, ne doit pas mesme laisser la moindre occasion de soupçon qu’elle puisse nuire à aucun, tous sont de rechef advertis que le Bureau ne fournira d’aucune autre chose que d’addresses et mémoires pour faire rencontrer à chacun ses nécessitez et commoditez, en leur donnant plus prompte et facile cognoissance des personnes et lieux où ils les trouveront : affin qu’on n’y vienne chercher autre chose, et qu’aucun ne prenne sujet de se plaindre, comme s’il fournissoit et administroit les choses pour l’exercice, manufacture et debit desquelles sont établies les diverses professions, arts et mestiers, dont la société humaine est composée.


Enfin le tout se termine par une sorte de placard, surmonté des armes royales, qui se voient également sur le titre de la brochure :


DE PAR LE ROY.

On fait assavoir à toutes personnes qui voudront vendre, acheter, louër, permuter, prester, emprunter, apprendre, enseigner ; aux maistres qui veulent prendre des serviteurs, et à ceux qui cherchent condition pour servir, en quelque qualité que ce soit ;